Berliner Boersenzeitung - Mondial: l'Espagne et le crépuscule du tiki-taka

EUR -
AED 4.054282
AFN 75.919812
ALL 98.888832
AMD 427.571773
ANG 1.990982
AOA 1022.130981
ARS 1072.630578
AUD 1.611242
AWG 1.986864
AZN 1.8744
BAM 1.956595
BBD 2.230576
BDT 132.013633
BGN 1.956614
BHD 0.416133
BIF 3204.858487
BMD 1.103813
BND 1.432763
BOB 7.634067
BRL 6.04647
BSD 1.104734
BTN 92.743719
BWP 14.612738
BYN 3.61532
BYR 21634.743555
BZD 2.226774
CAD 1.495612
CDF 3167.944301
CHF 0.94014
CLF 0.036839
CLP 1016.490662
CNY 7.777579
CNH 7.780864
COP 4621.512367
CRC 572.724898
CUC 1.103813
CUP 29.251056
CVE 110.309316
CZK 25.340289
DJF 196.727251
DKK 7.459726
DOP 66.426084
DZD 146.734356
EGP 53.369157
ERN 16.557202
ETB 133.505725
FJD 2.429272
FKP 0.840619
GBP 0.840604
GEL 3.013661
GGP 0.840619
GHS 17.49903
GIP 0.840619
GMD 76.162941
GNF 9537.745292
GTQ 8.545433
GYD 231.122851
HKD 8.57221
HNL 27.562823
HRK 7.50484
HTG 145.76724
HUF 401.683784
IDR 17047.184489
ILS 4.199696
IMP 0.840619
INR 92.700295
IQD 1447.18795
IRR 46456.753217
ISK 149.312732
JEP 0.840619
JMD 174.388479
JOD 0.782274
JPY 162.047522
KES 142.465721
KGS 93.228167
KHR 4483.760688
KMF 492.851308
KPW 993.431476
KRW 1470.588463
KWD 0.337723
KYD 0.920674
KZT 533.246642
LAK 24393.910523
LBP 98927.747057
LKR 324.681909
LRD 220.946762
LSL 19.316948
LTL 3.259274
LVL 0.667686
LYD 5.253063
MAD 10.791836
MDL 19.332592
MGA 5012.968498
MKD 61.639763
MMK 3585.143018
MNT 3750.758042
MOP 8.838091
MRU 43.642137
MUR 51.183737
MVR 16.9541
MWK 1915.552201
MXN 21.354872
MYR 4.65841
MZN 70.506103
NAD 19.316948
NGN 1829.758837
NIO 40.655965
NOK 11.70204
NPR 148.39027
NZD 1.77523
OMR 0.42497
PAB 1.104744
PEN 4.115172
PGK 4.397727
PHP 62.216474
PKR 306.725845
PLN 4.309174
PYG 8613.382312
QAR 4.026718
RON 4.977319
RSD 117.025215
RUB 104.301946
RWF 1496.78776
SAR 4.144539
SBD 9.20667
SCR 14.484233
SDG 663.94802
SEK 11.369587
SGD 1.431293
SHP 0.840619
SLE 25.21916
SLL 23146.410394
SOS 631.347918
SRD 34.003521
STD 22846.709756
SVC 9.666927
SYP 2773.364329
SZL 19.307582
THB 36.531253
TJS 11.754375
TMT 3.863347
TND 3.383859
TOP 2.585244
TRY 37.799873
TTD 7.493044
TWD 35.306556
TZS 3009.687575
UAH 45.497966
UGX 4046.625694
USD 1.103813
UYU 46.278592
UZS 14093.725863
VEF 3998622.198817
VES 40.773758
VND 27324.901873
VUV 131.04695
WST 3.087877
XAF 656.214683
XAG 0.034436
XAU 0.000415
XCD 2.983111
XDR 0.81532
XOF 656.214683
XPF 119.331742
YER 276.339487
ZAR 19.309453
ZMK 9935.643424
ZMW 29.137442
ZWL 355.427479
  • AEX

    -6.5100

    910.35

    -0.71%

  • BEL20

    -25.8700

    4285.32

    -0.6%

  • PX1

    -100.0300

    7477.78

    -1.32%

  • ISEQ

    -80.5400

    9507.79

    -0.84%

  • OSEBX

    -1.5800

    1436.15

    -0.11%

  • PSI20

    -48.8700

    6645.54

    -0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    8.4300

    2643.41

    +0.32%

  • N150

    -32.0100

    3302.18

    -0.96%

Mondial: l'Espagne et le crépuscule du tiki-taka
Mondial: l'Espagne et le crépuscule du tiki-taka / Photo: Glyn KIRK - AFP

Mondial: l'Espagne et le crépuscule du tiki-taka

Est-ce la fin du tiki-taka ? Ce style de jeu fait de longues possession et de passes courtes caractéristique de l'Espagne, poussé à son paroxysme par Luis Enrique, a précipité la chute de la Roja mardi en 1/8 de finale du Mondial-2022 face au Maroc (0-0 a.p., 3-0 t.a.b.).

Taille du texte:

Neuf-cent-soixante-sept passes réussies, et un seul tir cadré en cent-vingt minutes pour zéro but : voilà le terrible constat d'échec d'un schéma vu et encore revu mardi pour l'Espagne, qui a fini par causer sa perte douze ans après l'avoir hissé au sommet du monde.

"Mes joueurs ont parfaitement représenté mon idée de football", a martelé Luis Enrique au coup de sifflet final, s'accrochant à un plan de jeu que tout un pays déplore désormais.

"L'Espagne succombe, avec beaucoup de possession pour rien", a titré à sa une le quotidien généraliste espagnol El Pais, mercredi. "L'Espagne du ni-ni : ni étincelle, ni idées, ni but", a abondé à sa une son concurrent ABC.

- "Parfois frustrant" -

Ce style de jeu à l'espagnole, loué par les plus grands entraîneurs du monde et porté par Xavi, Iniesta et les anciennes stars de la Roja il y a douze ans en Afrique du Sud, était encore vanté par le sélectionneur marocain Walid Regragui la veille de la rencontre.

"Ca fait 15-20 ans que cette équipe joue de la même manière, avec une possession haute, +tiki-taka+, avec toujours des joueurs de talent au milieu de terrain. Ils veulent le ballon, ils ne le laissent pas à l'adversaire, et leur comportement ne change jamais sur un terrain. Si tu leur changes le maillot, tu sauras quand même que c'est l'Espagne qui joue. J'aime beaucoup cette culture", complimentait Regragui avant le match, évoquant toutefois "une possession qui fait mal à l'adversaire, mais qui fait mal aussi au public", qui se lasse vite de cette possession stérile.

Mais ce schéma de jeu, qui a permis aux Espagnols de marquer sept buts face à une modeste sélection costaricienne en ouverture, a par la suite privé la Roja de verticalité contre l'Allemagne (1-1) pour finir par s'essouffler nettement contre le Japon (défaite 2-1) puis le Maroc.

"On a essayé de les fatiguer, de les faire bouger pour essayer de trouver un espace. On a réussi quelques fois, mais on a manqué de cette pincée de chance dans la dernière passe ou le dernier tir", s'est lamenté le capitaine Sergio Busquets, seul survivant de l'équipe championne du monde 2010 sur la pelouse mardi.

"On s'attendait à trouver onze mecs retranchés derrière, comme presque à chaque match. C'est compliqué, parfois frustrant", a même tancé le défenseur central de la Roja, Rodri, sur la chaîne espagnole TVE après le match.

"Quand tu travailles chaque jour avec une idée précise, que tu la mènes bien et que ça ne marche pas... On ne peut pas parler de déception", a tempéré Marcos Llorente.

- Luis Enrique, sur le départ ? -

En moyenne durant le Mondial-2022, l'Espagne a totalisé 955 passes par match... mais depuis leur sacre en 2010, les Espagnols n'ont gagné que trois matches en trois éditions de Coupe du monde, contre l'Australie (3-0 en 2014), l'Iran (1-0 en 2018) et le Costa Rica (7-0 en 2022).

Est-ce le moment pour le sélectionneur Luis Enrique, revenu aux commandes en 2019, de laisser les rênes de la Roja ?

"S'il y a un responsable, c'est moi", a assumé le technicien mardi dans les coursives du Stade Education City, assurant qu'"à partir de la semaine prochaine, tranquillement, quand le président (Luis Rubiales, NDLR) l'estimera opportun, on discutera de l'avenir".

Selon la presse, le nom de son successeur commence déjà à circuler dans les couloirs de la fédération espagnole : Marcelino, ex-entraîneur de Séville, Villarreal, Valence et de l'Athletic Bilbao au profil moins radical, n'a plus de poste et attend sagement son tour.

(O.Joost--BBZ)