Berliner Boersenzeitung - Sportives de haut niveau: avoir un enfant peut rimer avec performance

EUR -
AED 3.820696
AFN 72.953265
ALL 98.439951
AMD 412.105482
ANG 1.871688
AOA 948.661263
ARS 1068.320861
AUD 1.67256
AWG 1.872357
AZN 1.762918
BAM 1.954013
BBD 2.096882
BDT 124.106473
BGN 1.956628
BHD 0.392384
BIF 3070.990786
BMD 1.040198
BND 1.411209
BOB 7.176435
BRL 6.400369
BSD 1.03855
BTN 88.402133
BWP 14.423806
BYN 3.398691
BYR 20387.890009
BZD 2.089788
CAD 1.498448
CDF 2985.369369
CHF 0.936839
CLF 0.037297
CLP 1029.151645
CNY 7.592365
CNH 7.597974
COP 4549.869715
CRC 527.317632
CUC 1.040198
CUP 27.565259
CVE 110.164226
CZK 25.122845
DJF 184.864051
DKK 7.460231
DOP 63.26213
DZD 140.666056
EGP 52.920928
ERN 15.602977
ETB 132.23204
FJD 2.411856
FKP 0.823818
GBP 0.831909
GEL 2.923091
GGP 0.823818
GHS 15.266035
GIP 0.823818
GMD 74.894167
GNF 8975.789323
GTQ 7.999682
GYD 217.28124
HKD 8.080106
HNL 26.386862
HRK 7.461246
HTG 135.79578
HUF 411.057825
IDR 16860.472978
ILS 3.80917
IMP 0.823818
INR 88.687581
IQD 1360.455512
IRR 43779.348737
ISK 145.106178
JEP 0.823818
JMD 161.811981
JOD 0.737817
JPY 164.295702
KES 134.226915
KGS 90.497538
KHR 4174.181633
KMF 484.862496
KPW 936.178041
KRW 1525.196228
KWD 0.320568
KYD 0.865508
KZT 538.017844
LAK 22712.223806
LBP 93001.026544
LKR 306.080011
LRD 189.017095
LSL 19.310935
LTL 3.071435
LVL 0.629206
LYD 5.098336
MAD 10.47312
MDL 19.161472
MGA 4898.519039
MKD 61.555089
MMK 3378.524054
MNT 3534.594265
MOP 8.3082
MRU 41.458076
MUR 48.952031
MVR 16.016649
MWK 1800.852655
MXN 20.952817
MYR 4.648677
MZN 66.472561
NAD 19.310935
NGN 1604.069579
NIO 38.215042
NOK 11.82662
NPR 141.443613
NZD 1.849197
OMR 0.400518
PAB 1.03855
PEN 3.867262
PGK 4.215144
PHP 60.277458
PKR 289.128817
PLN 4.264274
PYG 8099.590832
QAR 3.777145
RON 4.974644
RSD 117.049715
RUB 103.982345
RWF 1448.774721
SAR 3.905321
SBD 8.720561
SCR 14.830134
SDG 625.677925
SEK 11.530142
SGD 1.414425
SHP 0.823818
SLE 23.713303
SLL 21812.444964
SOS 593.557039
SRD 36.467273
STD 21530.008174
SVC 9.087687
SYP 2613.530115
SZL 19.319327
THB 35.54722
TJS 11.361607
TMT 3.651097
TND 3.311471
TOP 2.436254
TRY 36.550489
TTD 7.057544
TWD 34.077737
TZS 2518.496323
UAH 43.545966
UGX 3801.522526
USD 1.040198
UYU 46.227713
UZS 13407.735164
VES 53.65063
VND 26457.448081
VUV 123.494446
WST 2.873847
XAF 655.357506
XAG 0.03486
XAU 0.000395
XCD 2.811189
XDR 0.796272
XOF 655.357506
XPF 119.331742
YER 260.439699
ZAR 19.634667
ZMK 9363.034498
ZMW 28.741708
ZWL 334.943483
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Sportives de haut niveau: avoir un enfant peut rimer avec performance
Sportives de haut niveau: avoir un enfant peut rimer avec performance

Sportives de haut niveau: avoir un enfant peut rimer avec performance

Serena Williams, Victoria Azarenka mais aussi Cléopâtre Darleux: avoir un enfant n'est plus synonyme d'arrêt de carrière mais les sportives de haut niveau ont besoin d'un meilleur accompagnement et de soutien pour balayer les clichés selon lesquels une grossesse entame forcément les performances au retour de maternité.

Taille du texte:

En France, les sportives ayant poursuivi leur carrière après un accouchement se sont longtemps comptées sur les doigts de la main, la médaillée olympique de boxe Sarah Ourahmoune, devenue mère en 2013, en tête.

Au tennis, la superstar américaine Serena Williams a remporté l'Open d'Australie 2017 en étant enceinte de huit semaines et a renoué avec la compétition après la naissance de sa fille. La Bélarusse Victoria Azarenka, ex-N.1 mondiale, a elle repris la raquette après un accouchement en 2016.

Si cela reste un challenge, les exemples sont plus fréquents. La judoka Clarisse Agbégnénou, double championne olympique à Tokyo l'été dernier, vient ainsi d'annoncer début février sa grossesse en donnant rendez-vous pour les JO de Paris en 2024.

La biathlète Anaïs Chevalier-Bouchet, médaillée d'argent aux Jeux d'hiver de Pékin, après une pause enfant pendant la saison 2019-2020, s'est elle dite "fière" de faire partie des femmes qui concilient maternité et sport de haut niveau.

C'est le sens du guide très complet "Sport de haut-niveau et maternité: c'est possible!", présenté vendredi à l'Insep et sur lequel a travaillé le ministère des Sports. L'objectif est de faire "sauter le verrou qui empêche les femmes athlètes de faire une pause bébé", explique la ministre Roxana Maracineanu.

- crainte de la prise de poids -

Crainte de l'annoncer et de l'adaptation des entrainements pendant la grossesse, peur de la prise de poids, de ne plus retrouver son niveau, de la question financière ou encore du mode de garde au retour à la compétition... la sportive pro, dont le corps est l'outil de travail et la durée de carrière réduite, a mille raisons de se poser ces questions.

Selon une enquête du ministère des Sports, sur 700 sportives interrogées, plus de 60% considèrent qu'il est difficile de devenir mère pendant la carrière.

L'haltérophile Dora Tchakounte, quatrième aux Jeux de Tokyo, raconte avec beaucoup d'émotion combien elle a été "seule" dans cette expérience, à l'exception du soutien de ses parents. "J'ai caché ma grossesse" et "je voulais passer inaperçue", a-t-elle expliqué.

L'expérience n'a pas été simple non plus pour la judoka Automne Pavia dont le club a très mal pris sa grossesse: "pour eux c'était un arrêt de carrière que je ne voulais pas dire alors que c'était pas du tout le cas". Elle a changé de club et a, cette fois-ci, été soutenue.

La basketteuse Valériane Vukosavljevic se dit "ravie" d'avoir "réussi à faire une médaille olympique (en bronze) en étant enceinte de 16 semaines", a-t-elle raconté vendredi, trois semaines après son accouchement et six mois après le podium au Japon.

Gynécologue à l'Insep, Carole Maître, qui a participé à la rédaction du guide, évoque "les appréhensions et les idées reçues" à "lever", avec les manières d'adapter les entraînements durant la grossesse, et la "possibilité du retour au haut-niveau".

- revenir à son meilleur niveau -

L'escrimeuse Cécilia Berder, vice-championne olympique de sabre en équipe à Tokyo, actuellement enceinte, "a un focus tous les mois sur ce qu'elle peut faire avec sa préparatrice physique".

L'impact sur la performance est l'une des principales interrogations.

"Oui on peut revenir à son meilleur niveau", assure Alice Meignié, chercheuse en épidémiologie de la performance sportive.

Si la sportive n'avait pas atteint son "pic de performance" avant la grossesse, elle l'atteindra après et inversement, explique sa collègue Juliana Antero. Le niveau de performance baisse si elle était en phase de décroissance avant sa grossesse. "Elles suivent l'évolution normale de leur âge", résume-t-elle.

"Le soutien de l'environnement sportif est essentiel pour mener à bien sa maternité et son retour", insiste de son côté Carole Maître, pour inciter les encadrements à s'emparer des connaissances sur le sujet.

Gardienne de l'équipe de France de hand-ball, championne olympique au Japon, Cléopâtre Darleux a aussi ouvert la voie dans les sports collectifs après son accouchement en 2019. Le hand français a signé en 2021 la première convention collective qui garantit notamment un congé maternité, avec un maintien de salaire de 12 mois. Pour Darleux, cela devait être trois mois mais son club, Brest, avait "fait le choix du maintien (total) de salaire", souligne-t-elle.

(L.Kaufmann--BBZ)