Berliner Boersenzeitung - JO-2022: l'heure d'éteindre la flamme olympique

EUR -
AED 3.783063
AFN 74.145053
ALL 98.223923
AMD 410.778574
ANG 1.847986
AOA 941.895383
ARS 1071.406797
AUD 1.664307
AWG 1.853921
AZN 1.752817
BAM 1.955698
BBD 2.070272
BDT 124.583502
BGN 1.955609
BHD 0.388133
BIF 3033.397603
BMD 1.029956
BND 1.404506
BOB 7.08563
BRL 6.236799
BSD 1.025337
BTN 88.736372
BWP 14.432107
BYN 3.355592
BYR 20187.143056
BZD 2.059673
CAD 1.47876
CDF 2919.926127
CHF 0.939856
CLF 0.037573
CLP 1036.750815
CNY 7.551228
CNH 7.567326
COP 4414.856089
CRC 516.76552
CUC 1.029956
CUP 27.293841
CVE 110.259249
CZK 25.271265
DJF 182.588704
DKK 7.459458
DOP 62.725815
DZD 139.982408
EGP 51.956863
ERN 15.449344
ETB 130.077903
FJD 2.400002
FKP 0.848259
GBP 0.844193
GEL 2.925095
GGP 0.848259
GHS 15.294859
GIP 0.848259
GMD 73.636697
GNF 8915.301912
GTQ 7.908587
GYD 214.518811
HKD 8.021943
HNL 26.08326
HRK 7.600612
HTG 133.861718
HUF 411.838333
IDR 16791.943682
ILS 3.732613
IMP 0.848259
INR 89.158684
IQD 1343.229938
IRR 43348.346886
ISK 144.883839
JEP 0.848259
JMD 160.579286
JOD 0.730653
JPY 162.606402
KES 133.386771
KGS 90.069256
KHR 4162.053196
KMF 492.550825
KPW 926.960765
KRW 1503.901159
KWD 0.317845
KYD 0.854455
KZT 543.701641
LAK 22473.645519
LBP 92232.584679
LKR 302.021314
LRD 192.258105
LSL 19.451785
LTL 3.041193
LVL 0.62301
LYD 5.103424
MAD 10.319762
MDL 19.276995
MGA 4845.944407
MKD 61.540155
MMK 3345.257816
MNT 3499.791544
MOP 8.222771
MRU 41.115648
MUR 48.449172
MVR 15.87387
MWK 1788.003775
MXN 21.143457
MYR 4.642532
MZN 65.813858
NAD 19.451785
NGN 1594.351288
NIO 37.737482
NOK 11.724914
NPR 141.976527
NZD 1.838075
OMR 0.396533
PAB 1.025347
PEN 3.877098
PGK 4.174721
PHP 60.43423
PKR 285.717023
PLN 4.264951
PYG 8079.500135
QAR 3.737405
RON 4.974904
RSD 117.102948
RUB 105.05818
RWF 1426.704806
SAR 3.865998
SBD 8.696103
SCR 15.478273
SDG 619.003759
SEK 11.516142
SGD 1.409057
SHP 0.848259
SLE 23.328293
SLL 21597.668097
SOS 585.960903
SRD 36.15663
STD 21318.015488
SVC 8.971532
SYP 13391.491516
SZL 19.434798
THB 35.818815
TJS 11.207315
TMT 3.615147
TND 3.305428
TOP 2.412264
TRY 36.570759
TTD 6.961637
TWD 34.031301
TZS 2600.6392
UAH 43.340619
UGX 3789.802327
USD 1.029956
UYU 45.087648
UZS 13300.306267
VES 55.507492
VND 26148.015017
VUV 122.278478
WST 2.884729
XAF 655.91642
XAG 0.034528
XAU 0.000385
XCD 2.783509
XDR 0.790351
XOF 657.623916
XPF 119.331742
YER 256.474593
ZAR 19.506394
ZMK 9270.840118
ZMW 28.428241
ZWL 331.645501
  • AEX

    -0.2700

    884.98

    -0.03%

  • BEL20

    1.6800

    4200.65

    +0.04%

  • PX1

    14.8200

    7423.67

    +0.2%

  • ISEQ

    82.8500

    9605.8

    +0.87%

  • OSEBX

    -1.6300

    1477.47

    -0.11%

  • PSI20

    46.2100

    6376.82

    +0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    28.3600

    3250.63

    +0.88%

  • N150

    11.1000

    3277.18

    +0.34%

JO-2022: l'heure d'éteindre la flamme olympique

JO-2022: l'heure d'éteindre la flamme olympique

Une pincée de Covid, un soupçon de politique, une fine couche de neige, un maigre public mais aussi une grosse dose de Valieva et des exploits sportifs à foison, à l'instar de Quentin Fillon Maillet et d'Eileen Gu: les Jeux olympiques de Pékin s'achèvent dimanche sur le cocktail habituel.

Taille du texte:

La cérémonie de clôture a, comme prévu, débuté à 20h00 (13h00 françaises), abaissant le rideau sur cette quinzaine si particulière, sous le régime d'une bulle sanitaire très stricte qui a grandement gâché la fête olympique.

Tout aussi regrettable mais plus commun dans l'histoire olympique, le dopage s'est aussi invité à Pékin avec un nom: Kamila Valieva.

A 15 ans, la patineuse russe se retrouve au centre d'une retentissante affaire qui se poursuivra bien au-delà du rendez-vous chinois.

Arrivée comme grande favorite de l'épreuve individuelle, grâce notamment à ses quadruples sauts, Valieva a commencé par remporter l'épreuve par équipes, devant les Américains et le Japon, le 7 février. Patatras! Le lendemain, elle est notifiée d'un contrôle antidopage positif pour un test réalisé le 25 décembre.

A coup d'appel et de procédures, Valieva, le CIO et l'Agence mondiale antidopage tentent de démêler l'imbroglio.

A la veille de l'épreuve individuelle, la patineuse est finalement autorisée à participer. Mais le CIO prévient qu'il considèrera les résultats comme provisoires et ne donnera pas de médailles tant que le cas ne sera pas réglé -ce qui peut prendre des mois. Finalement, après avoir dominé le programme court, elle craque littéralement dans le libre et termine... au pied du podium, usée par la pression.

Vite rentrée chez elle, l'adolescente doit maintenant se remettre et attendre, tout comme les Américains, furieux de ne pas avoir reçu leur médaille, et les Japonais.

- 7 médailles pour le biathlon -

Des médailles, certains s'en sont abreuvé.

Quentin Fillon Maillet en a accumulé cinq, exploit qu'aucun Français n'avait jamais réussi lors d'une même édition olympique d'hiver.

Le Jurassien quitte ces JO avec deux titres (individuel et poursuite) et trois médailles d'argent (relais mixte et hommes, sprint), plus que n'importe quel autre sportif de ces JO, à égalité avec son grand rival norvégien Johannes Boe, la biathlète également norvégienne Marte Olsbu Roeiseland et le fondeur russe Alexander Bolshunov.

"QFM" aura donc été le principal pourvoyeur de médailles françaises. Avec ses cinq podiums, plus le titre de Justine Braisaz-Bouchet en mass-start et l'argent d'Anaïs Chevalier-Bouchet en individuel, le biathlon vaut même la moitié des quatorze médailles du camp français.

Après l'échec en quarts de finale des skieurs alpins lors de l'épreuve par équipes dimanche, le décompte français s'est arrêté à une unité du record des JO-2018.

Les Bleus peuvent toutefois se consoler avec autant de médailles d'or, puisqu'à celles de Fillon Maillet et de Braisaz-Bouchet, s'ajoutent Clément Noël en slalom et le duo Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron en danse sur glace.

Malheureusement, ces exploits n'ont pu être aussi festifs qu'ils le méritaient.

- Moins de 100.000 spectateurs -

Le public invité par les responsables était bien présent - contrairement à l'été dernier à Tokyo - mais, avec moins de 100.000 spectateurs annoncés par les organisateurs - contre 1 million il y a quatre ans à Pyeongchang - répartis sur treize sites et 109 épreuves, ces JO ont été moroses et souvent silencieux.

La bulle sanitaire a en effet gâché une grande partie du plaisir, avec le port du masque obligatoire, les tests quotidiens et surtout les restrictions de déplacement, l'impossibilité pour les sportifs de rester quelques jours une fois leurs épreuves terminées pour aller encourager leur compatriotes, d'échapper à cette bulle pour rencontrer la population locale...

Mais, au final, la politique zéro Covid des organisateurs a fonctionné. Certes, quelques sportifs, touchés par le Covid-19, ont dû renoncer à leur rêve olympique. Mais, au regard des plus de 60.000 tests quotidiens, soit plus de 1,8 million au total, il n'y eut point de cluster ni d'hécatombe, puisque la population olympique ne comptait pas plus de trois cas positifs sur les dix derniers jours. Et même ceux placés à l'isolement n'ont pas semblé en avoir souffert, à l'image du Norvégien Johannes Boe, quadruple champion olympique en biathlon.

La quinzaine avait aussi commencé par des polémiques sur les droits de l'Homme ou l'absence de neige naturelle, fabriquée à coup de canons à neige.

- Milan/Cortina en 2026 -

Le débat sur les droits de l'Homme n'est venu ni des sportifs, ni des pays comme les Etats-Unis ayant décidé d'un boycott diplomatique, ni des organisations opposées à la tenue de ces JO en Chine, accusée d'atteinte aux droits humains dans la région du Xinjiang contre la minorité musulmane ouïghour.

Aux quelques questions posées sur ce sujet, la porte-parole du Comité d'organisation, Yan Jiarong, a parlé de "mensonges", avant de se faire rappeler à l'ordre par le CIO qui ne veut pas mêler sport et politique, et les organisateurs ont sorti de leur chapeau la skieuse de fond ouïghoure Dinigeer Yilamujiang pour allumer la vasque olympique lors de la cérémonie d'ouverture le 4 février.

Le ciel a aussi éteint la polémique sur la neige puisque, après une semaine passée à regretter les paysages secs, arides et dépourvus de blanc des sites de montagne de Zhangjiakou et de Yanqing, la Sainte neige est finalement tombée au milieu des JO, blanchissant les arrières-plans.

Maintenant, place aux JO suivants avec un retour en Europe, après Rio, Pyeongchang, Tokyo et Pékin.

Dans quatre ans, la prochaine édition hivernale sera en Italie avec un duo inédit Milan/Cortina, qui récupèrera le drapeau olympique en fin de soirée des mains du président du CIO, Thomas Bach, juste avant la traditionnelle extinction de la flamme olympique.

Et dans deux ans, c'est à Paris qu'elle brillera ! Le prochain rendez-vous olympique en 2024 se déroulera dans la capitale française, où les organisateurs promettent des JO d'été festifs.

Le monde olympique en a bien besoin.

(T.Burkhard--BBZ)