Berliner Boersenzeitung - NBA: Gregg Popovich, entraîneur d'élite

EUR -
AED 4.104397
AFN 76.945413
ALL 99.231189
AMD 432.617988
ANG 2.010719
AOA 1036.724537
ARS 1074.259252
AUD 1.641361
AWG 2.011389
AZN 1.904081
BAM 1.955429
BBD 2.252673
BDT 133.324726
BGN 1.95472
BHD 0.42042
BIF 3234.286875
BMD 1.117438
BND 1.441627
BOB 7.709539
BRL 6.162788
BSD 1.115688
BTN 93.249023
BWP 14.748204
BYN 3.651208
BYR 21901.788071
BZD 2.248874
CAD 1.517202
CDF 3208.165381
CHF 0.950204
CLF 0.037689
CLP 1039.944272
CNY 7.880067
CNH 7.870123
COP 4641.820049
CRC 578.89026
CUC 1.117438
CUP 29.612111
CVE 110.244101
CZK 25.088056
DJF 198.672338
DKK 7.466767
DOP 66.967305
DZD 147.657009
EGP 54.142736
ERN 16.761573
ETB 129.466357
FJD 2.459262
FKP 0.850995
GBP 0.839107
GEL 3.051043
GGP 0.850995
GHS 17.539675
GIP 0.850995
GMD 76.548818
GNF 9639.172699
GTQ 8.624365
GYD 233.395755
HKD 8.704949
HNL 27.675753
HRK 7.597474
HTG 147.212093
HUF 393.517458
IDR 16941.25656
ILS 4.221139
IMP 0.850995
INR 93.284241
IQD 1461.522939
IRR 47035.770303
ISK 152.262556
JEP 0.850995
JMD 175.286771
JOD 0.791709
JPY 160.803866
KES 143.922717
KGS 94.13132
KHR 4531.14103
KMF 493.181764
KPW 1005.693717
KRW 1488.975611
KWD 0.340897
KYD 0.929724
KZT 534.908597
LAK 24636.329683
LBP 99909.860054
LKR 340.395471
LRD 223.1377
LSL 19.586187
LTL 3.299505
LVL 0.675928
LYD 5.297996
MAD 10.818149
MDL 19.468309
MGA 5046.04342
MKD 61.603322
MMK 3629.395577
MNT 3797.054841
MOP 8.955702
MRU 44.337595
MUR 51.268486
MVR 17.164273
MWK 1934.433289
MXN 21.697078
MYR 4.698871
MZN 71.348848
NAD 19.586187
NGN 1831.984424
NIO 41.062216
NOK 11.713438
NPR 149.198716
NZD 1.791484
OMR 0.429669
PAB 1.115688
PEN 4.181807
PGK 4.367172
PHP 62.188829
PKR 309.994034
PLN 4.274593
PYG 8704.349913
QAR 4.067529
RON 4.972492
RSD 117.203662
RUB 103.07316
RWF 1504.014883
SAR 4.193134
SBD 9.282489
SCR 14.578236
SDG 672.143165
SEK 11.364797
SGD 1.442952
SHP 0.850995
SLE 25.530448
SLL 23432.113894
SOS 637.579134
SRD 33.752262
STD 23128.713955
SVC 9.762149
SYP 2807.596846
SZL 19.593286
THB 36.793929
TJS 11.859752
TMT 3.911034
TND 3.380559
TOP 2.617156
TRY 38.132438
TTD 7.588561
TWD 35.736832
TZS 3045.822602
UAH 46.114158
UGX 4133.216465
USD 1.117438
UYU 46.101261
UZS 14197.308611
VEF 4047978.463464
VES 41.096875
VND 27494.566096
VUV 132.664504
WST 3.125992
XAF 655.832674
XAG 0.035881
XAU 0.000426
XCD 3.019933
XDR 0.826843
XOF 655.832674
XPF 119.331742
YER 279.722751
ZAR 19.426272
ZMK 10058.288435
ZMW 29.537401
ZWL 359.814634
  • AEX

    -10.9000

    897.55

    -1.2%

  • BEL20

    -37.4300

    4215.59

    -0.88%

  • PX1

    -114.9900

    7500.26

    -1.51%

  • ISEQ

    -30.9900

    9967.18

    -0.31%

  • OSEBX

    -3.5300

    1407.43

    -0.25%

  • PSI20

    -4.0300

    6716.23

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -51.9800

    3323.64

    -1.54%

NBA: Gregg Popovich, entraîneur d'élite
NBA: Gregg Popovich, entraîneur d'élite

NBA: Gregg Popovich, entraîneur d'élite

Avec cinq titres de champion, il a placé San Antonio sur la carte de la NBA dont il détient désormais le record des matchs gagnés, mais derrière l'exigence, la dureté militaire du "grincheux" Gregg Popovich, brille une personnalité bienveillante, ouverte d'esprit et pince-sans-rire.

Taille du texte:

A 73 ans, "Coach Pop" vient un peu plus d'entrer dans l'histoire du basket, avec une 1.336e victoire en saison régulière, dépassant le légendaire Don Nelson, dont il fut l'adjoint il y a trente ans à Golden State.

"C'est la chose la plus importante dans ma vie. Mes petits-enfants peuvent aller faire une randonnée. Ce que je pourrais faire à ma retraite, quel type de vin je pourrais boire, toutes ces choses deviennent fades quand je pense au nombre de victoires que j'ai", s'en amusait-il, déjà sûr de son fait, il y a quelques années.

La plupart du temps impassible, Popovich le sarcastique esquisse parfois un petit sourire face aux journalistes. Car rien ne l'amuse tant que de voir leurs mines livides après les avoir malmenés.

"Avoir le sens de l'humour a une énorme importance pour moi car je pense que les gens qui n'ont pas d'autodérision, qui n'apprécient pas les moments drôles, ne sauront pas tout donner pour un groupe", confiait-il en 2015.

- Officier et gentleman -

C'est en 1996 que Popovich a pris les rênes des Spurs, pour en faire une formidable machine à gagner, enfilant cinq bagues aux doigts (1999, 2003, 2005, 2007, 2014), disputant 22 play-offs d'affilée et étant désigné trois fois entraîneur de l'année.

Son dernier sacre en date aura été peut-être le plus beau. D'abord parce qu'au sommet de leur art, les Spurs prirent une revanche éclatante sur le Heat de LeBron James, après une cruelle défaite en finale 2013.

Ensuite parce que ce titre a consacré une dernière fois son "Big3" Tim Duncan/Tony Parker/Manu Ginobili, sept ans après le quatrième que beaucoup pensaient être leur dernier.

De ces trois joueurs si différents, "Coach Pop" a tiré le meilleur.

S'il trouva en Duncan son alter ego et sut immédiatement que leur "mariage" fonctionnerait, il accepta, un peu malgré lui, de laisser libre cours au génie de l'artiste Ginobili, dont l'imprévisibilité - l'ennemi de tout entraîneur - fut plus souvent gagnante que perdante.

Quant à Parker, drafté à 19 ans, il décida au contraire de le harceler, de le pousser à son maximum. Ce qui n'empêcha pas le Français de le considérer ensuite comme un deuxième père.

"Lors d'un de ses premiers entraînements, j'avais amené quelques gars pour lui rentrer dedans. Je voulais voir ce qu'il avait dans le ventre. Il m'a impressionné. Alors, je lui ai dit: +Le ballon est à toi, trouve des solutions, je vais t'aimer et te gueuler dessus en même temps+. Et c'est comme ça que ça s'est passé", résuma-t-il.

- "Pop art" -

Ce faisant, Popovich, né le 28 janvier 1949 à East Chicago (Indiana) d'un père serbe et d'une mère croate, renouait avec son passé d'officier. De ses cinq années dans l'armée de l'air, il retint les vertus de l'organisation et de la discipline.

Capitaine de l'équipe des forces armées américaines, il parcourut l'Europe de l'Est et l'URSS dans le cadre de tournées en 1972 et comprit que le basket n'était pas qu'américain. Nul hasard si les Spurs sont devenus sous son ère la plus cosmopolite des équipes de NBA.

La légende l'a fait espion. Après avoir longtemps entretenu le mystère, il concéda avoir un temps été dans le renseignement, en Turquie. "Je stationnais à la frontière, ce n'est pas comme si j'étais James Bond", dit celui qui s'est paré d'or olympique avec Team USA à Tokyo l'an passé - une de ses plus grandes fiertés.

A San Antonio, précurseur, il choisit d'avoir pour adjoints - fait rare - un étranger avec l'Italien Ettore Messina et - fait inédit en NBA - une femme avec Becky Hammon.

Souvent réduit à un style défensif, il est surtout un architecte du collectif, pour qui académisme n'est pas un gros mot mais un tremplin vers l'excellence, qui s'apparente en basket à du "Pop art", en somme.

(T.Renner--BBZ)