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Dernier jusqu'à la 15e journée, Lyon se retrouve à huit matches de l'Europe, soit en gagnant la finale de la Coupe de France, soit en terminant en flèche ses sept derniers rendez-vous en Ligue 1, à commencer par celui à Nantes dimanche (20h45).
Remontada à la lyonnaise. Dixième de L1, Lyon peut toujours croire à une qualification européenne.
Il aura une chance sur un match, contre le redoutable Paris Saint-Germain lors de la finale de la Coupe, le 25 mai à Lille.
L'OL peut aussi emprunter un chemin plus tortueux en championnat, où il est revenu à quatre points de Marseille, battu à Lille vendredi (3-1). L'OM est 7e, une place qualificative pour la Ligue Europa Conférence... si le PSG gagne la Coupe de France.
Mais pour combler l'écart avec son rival provençal, l'OL, qui vient de concéder un résultat nul devant Reims (9e, 1-1), a un programme corsé en L1.
Il devra quand même prendre des points contre Brest (2e) et Monaco (3e), à domicile, et en déplacement face au leader parisien et Lille (4e), avant de jouer contre Clermont (18e) et Strasbourg (12e).
- "Petit bras" -
Pour parvenir à ses fins, Lyon devra déjà surmonter ses limites offensives dans un secteur où Alexandre Lacazette paraît bien seul pour faire la différence devant le but.
"Je suis très content que nous ayons de gros rendez-vous contre des clubs du haut du tableau avant la finale", assure l'entraîneur Pierre Sage, qui estime que "c'est une bonne chose notamment d'affronter le PSG".
"Dans notre ambition de remonter au classement, il est important de jouer ces adversaires. Cela nous met dans de bonnes conditions pour préparer cette finale", prophétise Sage.
"J'ai prévenu les joueurs qu'à partir de maintenant, on entrait dans un processus de huit matches et la finale est le huitième de cette série. Elle ne sera pas gérée à part mais comme étant dans la continuité des huit", prévient-il.
"Jusqu'à présent, on se disait qu'avec 35 points, on assurait le maintien. Mais on se rend compte que si on est dans les sept premiers, ce n'est pas faire petit bras sur notre finale. Cela nous permettra peut-être de jouer l'Europe la saison prochaine", avait-il dit peu après la victoire contre Valenciennes (3-0) en demies.
- Lopes ou Perri, concurrence spéciale -
"Si les joueurs veulent jouer le 25 mai, ils doivent comprendre rapidement que les matches précédents comptent, (il faut) qu'ils montrent qu'ils soient compétitifs et qu'ils envoient des choses", insiste encore le technicien.
Néanmoins, pour Rayan Cherki, "la finale est encore assez loin".
"Il reste du temps, nous sommes concentrés sur le championnat et on va prendre match après match. Ce seront sept finales avant la finale. Les places seront chères, tout le monde le sait mais le collectif prime sur tout et c'est à nous d'être meilleurs individuellement pour apporter à l'équipe. Aujourd'hui, nous sommes dans une meilleure spirale qu'au début de saison", rappelle l'attaquant international espoirs.
Reste la question du gardien de but, un sujet sensible. "Ce n'est pas clair", avoue Pierre Sage, qui doit passer son diplôme d'entraîneur professionnel cet été et n'est officiellement pas fixé sur son avenir.
A Nantes, Anthony Lopes (33 ans), titulaire indéboulonnable depuis 2014 et historiquement très proche des supporters ultras, va retrouver son poste.
Mais si on suit la logique qui prévaut depuis les 8es de finale, le Brésilien Lucas Perri (26 ans), impeccable sur les trois matches de coupe qu'il a disputés, devrait jouer la finale contre le PSG, avant de devenir probablement N.1 la saison prochaine, ce qui pourrait pousser Lopes, à qui il reste un an de contrat, à partir.
Le Brésilien a pour lui d'avoir déjà su séduire le public par sa sûreté mais aussi, et peut-être surtout, d'avoir été recruté directement à Botafogo par le président-propriétaire américain des deux clubs, John Textor.
Perri pourrait jouer au moins un match en championnat d'ici la finale mais l'incertitude laisse les deux gardiens sous pression et en concurrence.
(Y.Yildiz--BBZ)