Berliner Boersenzeitung - Bol d'Or: Méliand-Philippe, du mariage glorieux au divorce amer

EUR -
AED 4.088925
AFN 76.675908
ALL 98.79585
AMD 432.266957
ANG 2.015559
AOA 1049.789685
ARS 1078.460824
AUD 1.607852
AWG 2.003841
AZN 1.889342
BAM 1.954746
BBD 2.258162
BDT 133.647948
BGN 1.954569
BHD 0.419538
BIF 3243.663873
BMD 1.113245
BND 1.432989
BOB 7.755819
BRL 6.067323
BSD 1.118387
BTN 93.461774
BWP 14.562495
BYN 3.660094
BYR 21819.598675
BZD 2.254364
CAD 1.505797
CDF 3189.446285
CHF 0.942328
CLF 0.036489
CLP 1006.830068
CNY 7.817877
CNH 7.820935
COP 4669.394117
CRC 581.270962
CUC 1.113245
CUP 29.500988
CVE 110.205586
CZK 25.213999
DJF 199.16084
DKK 7.455779
DOP 67.34188
DZD 147.250726
EGP 53.828618
ERN 16.698672
ETB 131.692753
FJD 2.429657
FKP 0.847802
GBP 0.832891
GEL 3.044712
GGP 0.847802
GHS 17.670474
GIP 0.847802
GMD 77.927149
GNF 9657.533202
GTQ 8.653335
GYD 233.86392
HKD 8.654198
HNL 27.800263
HRK 7.568964
HTG 147.38657
HUF 397.303165
IDR 16923.547911
ILS 4.145139
IMP 0.847802
INR 93.303388
IQD 1465.110134
IRR 46867.607585
ISK 150.521485
JEP 0.847802
JMD 175.930412
JOD 0.788955
JPY 160.725821
KES 144.27222
KGS 93.739332
KHR 4541.429253
KMF 492.392385
KPW 1001.919716
KRW 1473.134643
KWD 0.339996
KYD 0.931981
KZT 538.100234
LAK 24695.242703
LBP 100152.706289
LKR 331.325424
LRD 216.403614
LSL 19.219866
LTL 3.287122
LVL 0.673391
LYD 5.304093
MAD 10.852349
MDL 19.498962
MGA 5067.040691
MKD 61.613607
MMK 3615.775784
MNT 3782.805884
MOP 8.947157
MRU 44.231962
MUR 51.231291
MVR 17.088121
MWK 1939.267407
MXN 21.903894
MYR 4.645531
MZN 71.108539
NAD 19.219693
NGN 1862.336129
NIO 41.156703
NOK 11.751852
NPR 149.536353
NZD 1.757719
OMR 0.428499
PAB 1.118397
PEN 4.154997
PGK 4.448442
PHP 62.578827
PKR 310.576783
PLN 4.28361
PYG 8716.222637
QAR 4.077802
RON 4.975645
RSD 117.036505
RUB 103.529459
RWF 1499.151382
SAR 4.176453
SBD 9.223871
SCR 15.147943
SDG 669.619067
SEK 11.313746
SGD 1.432529
SHP 0.847802
SLE 25.434642
SLL 23344.181746
SOS 639.138206
SRD 34.177176
STD 23041.920356
SVC 9.785549
SYP 2797.060963
SZL 19.218121
THB 36.157129
TJS 11.911185
TMT 3.907489
TND 3.39437
TOP 2.607334
TRY 38.070385
TTD 7.602765
TWD 35.500825
TZS 3028.025916
UAH 46.099177
UGX 4126.775184
USD 1.113245
UYU 46.644853
UZS 14221.460711
VEF 4032787.8817
VES 41.052386
VND 27357.991706
VUV 132.166663
WST 3.114261
XAF 655.585895
XAG 0.035472
XAU 0.000421
XCD 3.0086
XDR 0.825318
XOF 655.597667
XPF 119.331742
YER 278.64636
ZAR 19.233915
ZMK 10020.523299
ZMW 29.609771
ZWL 358.464381
  • AEX

    3.9100

    914.01

    +0.43%

  • BEL20

    32.2500

    4331.75

    +0.75%

  • PX1

    -16.8000

    7618.63

    -0.22%

  • ISEQ

    -23.7500

    9873.82

    -0.24%

  • OSEBX

    -1.1300

    1415.15

    -0.08%

  • PSI20

    -26.4900

    6766.24

    -0.39%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.5300

    2595.77

    +1.19%

  • N150

    0.0000

    3354.72

    0%

Bol d'Or: Méliand-Philippe, du mariage glorieux au divorce amer
Bol d'Or: Méliand-Philippe, du mariage glorieux au divorce amer / Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER - AFP/Archives

Bol d'Or: Méliand-Philippe, du mariage glorieux au divorce amer

De leur rencontre en 2003 à leurs retraits du championnat du monde d’endurance de moto, les Français Dominique Méliand, le fondateur du mythique team SERT, et Vincent Philippe, recordman de victoires au Castellet (Var), sont devenus le tandem emblématique du Bol d’Or, qui fête son 100e anniversaire cette année.

Taille du texte:

L’un, manager, s’est enrichi de dix-huit titres sur le circuit Paul-Ricard, l’autre a soulevé neuf trophées entre 2004 et 2019 sous les ordres de Méliand, devenant le pilote le plus titré de l’histoire devant Gustave Lefèvre (de 1947 à 1957).

"Avec Dominique, ça a tout de suite collé. C’est quelqu’un de très exigeant. Ce n’est pas un marrant. Je suis également très gourmand quand il s'agit de gagner. On était là pour réussir. On partageait l’idée que pour y arriver, il fallait être hyper professionnels", explique Philippe, 44 ans, retraité depuis 2019.

Ingénieur de formation chez Gaz de France, son acolyte, Méliand, 75 ans, a épousé les chemins de la réussite grâce à une abnégation et un caractère endurci par les deuils, notamment celui de son meilleur ami et co-fondateur du SERT avec lui, Jean-Bernard Peyré, mort dans un accident de voiture en 1980, l'année de lancement de l'écurie.

- "Engueulades" -

"Il a toujours eu la volonté de réussir et d'être un pionnier dans son sport. Pour arriver à ses fins, il devait se montrer un peu autoritaire", résume Christian Batteux, rédacteur en chef adjoint de "Moto revue" et auteur du livre "100 ans du Bol d'Or".

"Je me suis pris des engueulades. Quand tu sortais du cadre, tu le savais de suite", assure Philippe.

"Lors de mes premiers 24 Heures de Spa, je revenais de blessure. Je fais un bon résultat et j’interpelle Dominique à la fin de la course en lui disant +T’as vu la course que j’ai faite+. Il me répond +Normal. Tu t’es engagé avec nous+," narre hilare Philippe.

La relation embryonnaire, encore frappée du sceau de la distance et de la verticalité, laisse rapidement place à une lien professionnel basé sur la compréhension et l’échange. Car en 2010, le statut de Philippe, cinq fois champion du monde d’endurance et six fois lauréat du "Bol", se renforce.

"A un moment donné, il venait discuter avec moi pour me demander mon avis. C’est très rare dans une équipe de moto. On échangeait. Mais c’est toujours lui qui prenait les décisions (...) J’étais un grand fidèle. Il a pu me confier certaines choses qu’il n’aurait pas confiées à d’autres."

Et les résultats dans les années 2010 valident cette décision. Suzuki remporte quatre victoires au Castellet, avec comme chef de file, Vincent Philippe, alors au firmament de sa carrière, comme en témoignent ses cinq titres de champion du monde d'endurance, tous acquis avec Suzuki qui a annoncé son retrait de la compétition moto et de l’endurance à la fin de cette saison.

- Une fin amère –

Mais le légendaire attelage franco-japonais va connaître un coup dur en 2017 lorsque Dominique Méliand doit s'éloigner des paddocks en raison de problèmes cardiarques.

"C'est comme si quelqu'un avait décidé à sa place. C'est horrible", déplore Philippe.

Malgré son retour un an après son opération, Méliand est contraint de rester à distance du poste de manager, désormais occupé par Damien Saulnier.

Le Bisontin garde un goût amer de cette mise en retrait "forcée", qui a, selon lui, contribué à "mettre des grains de sable" dans leur relation.

"L’ambiance a changé du tout au tout. La confession n’était plus présente. Quelque chose s’est cassé. Notamment la dernière année où j’avais toujours la confiance de Suzuki mais plus celle de Méliand", admet-t-il.

Comme un fil distendu, le dernier succès des deux hommes au Bol d'Or en 2019 ne résoud pas les problèmes. Le divorce est consommé. Leurs prestigieuses carrières, cimentées sur le circuit du Castellet, s'arrêtent, sans l'allégresse commune.

"On ne mérite pas de terminer comme ça, sur une victoire. C’est une fin bizarre", lance Philippe.

"Les deux dernières années, je les ai appréciées à demi-mesure, surtout dans notre relation. J’aurais voulu garder en tête les moments d’euphorie où on se tape dans la main. J’essaie de mettre de côté cette fin un peu amère pour garder le meilleur. On est restés 15 ans ensemble".

(Y.Yildiz--BBZ)